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Exercices progressifs

Phrases simples, phrases complexes : les propositions.
 
Source : http://palf.free.fr/esaintot/exercices/phrases.htm 
Sommaire : 
La phrase complexe : les propositions juxtaposées et coordonnées. 
Les subordonnées relatives 
Les subordonnées conjonctives introduites par « QUE » (complétives) 
Complément circonstanciel de temps 
Complément circonstanciel de cause 
Complément circonstanciel de conséquence 
Complément circonstanciel de but 
Complément circonstanciel de condition 
Complément circonstanciel de concession et de comparaison 
Les subordonnées infinitives, participes, interrogatives 
Les propositions subordonnées conjonctives. 
Grammaire et rédaction
 
Pour analyser de façon détaillée les propositions d'une phrase : 
• Souligner les verbes de la phrase  
• Entourer le mot permettant de relier les propositions  
• Encadrer les propositions et les nommer. Vous pourrez utiliser les abréviations suivantes en les complétant comme il convient PI proposition indépendante PP proposition principale PS proposition subordonnée.  
§§§§§§§§§§§§§§§ 
Exercice 1 
Questions 
C'était au temps d'avant le temps. Les hommes vivaient sur la Terre, heureux. Tous se comprenaient, s'entendaient, ils parlaient une même et unique langue. 
Ensemble, ils découvrirent une vallée paradisiaque : elle était bordée par la mer, la végétation y poussait abondante. 
Alors les hommes décidèrent : « Nous avons trouvé le territoire qu'il nous faut ! Nous allons nous y installer et ne plus jamais nous séparer. Nous allons bâtir une ville dans laquelle nous vivrons bien tous ensemble. » 
Pleins de courage, ils se mirent tous à l'ouvrage. La ville fut construite ; les hommes n'oublièrent rien : des maisons, des moulins et des ponts. 
Nemrod fut désigné comme roi. 
• Soulignez en bleu dans le texte trois phrases simples, et dites comment vous les avez reconnues.  
• Soulignez en rouge une phrase complexe de votre choix. Vous la recopierez sur votre feuille et en analyserez avec détail toutes les propositions.  
• Deux phrases sont écrites en caractères gras dans le texte. Vous identifierez les types de propositions représentés.  
Exercice 2 
Reliez les propositions des phrases suivantes par une conjonction de coordination que vous aurez soigneusement choisie : (or, mais, ou, et, donc, ni, car) 
Exercice 3 
1. La salle n'est pas ouverte au public on y fait des travaux  
2. Je ferai deux choses pour vous : je participerai à votre réunion je signerai votre pétition. 
3. Laure a un bouton sur la joue elle est si bien maquillée que cela ne se voit pas. 
4. Ayant peu de temps, je ne pourrai tout visiter: je verrai le musée j'irai au zoo. 
5. Le médecin dit que tu es guéri, et ton père déclare que tu peux sortir ; tu peux venir avec nous. 
§§§§§§§§§§§§§§§ 
Faites l'analyse complète des propositions des phrases suivantes. 
1. Le malade s'agite parce qu'il souffle. 
2. Je savais que tu viendrais. 
3. Je te faisais confiance, mais tu m'as vraiment déçu. 
4. J'ai lu le livre que tu m'as offert. 
5. Les enfants qui s'amusent dans la cour font un bruit assourdissant. 
6. Je me demande pourquoi Sylvie est en retard. 
7. Étant plus âgé que toi, je prendrai toutes les décisions importantes. 
8. Si tu n'étais pas maladroit, je t'aurais confié plus de responsabilités. 
9. Dès que tu auras fini tes devoirs, tu m'accompagneras à la piscine. 
 
La phrase complexe : les propositions juxtaposées et coordonnées. 
 
Or, mais, ou, et, donc, ni, car, : conjonctions de coordination 
Aussi, pourtant, puis, cependant, toutefois, néanmoins, si si, soit soit : adverbes 
En effet, bien plus, d’ailleurs, au contraire, c’est pourquoi, par conséquent... : locutions conjonctives (en 2 mots ou plus) 
 
EXERCICES D'APPLICATION 
 
1 Dans le texte suivant : 
 
Indiquez si chaque proposition entre// est indépendante ou juxtaposée. 
 
Charge de cuirassiers à Waterloo (Victor Hugo) : «1 Toutes les faces des carrés anglais furent attaquées à la fois./2 Un tournoiement frénétique les enveloppa./3 Cette froide infanterie demeura impassible./4 Le premier rang, genou en terre, recevait les cuirassiers sur les baïonnettes, /5 le second rang les fusillait; /6 derrière le second rang, les canonniers chargeaient les pièces, /7 le front du carré s'ouvrait, /8 laissait passer une éruption de mitraille /9 et se refermait./10 Les cuirassiers répondaient par l'écrasement./11 Leurs grands chevaux se cabraient,/12 enjambaient les rangs, /13 sautaient par-dessus les baïonnettes/14 et tombaient, gigantesques, au milieu de ces quatre murs vivants. » 
 
2. Complétez les phrases suivantes : 
 
Je n'aime pas le cinéma, aussi... 
Je crois avoir réalisé un bon travail, toutefois... 
Je vous quitte car... 
C'est un gentil camarade, cependant... 
Tantôt nous quittons le travail en groupe, tantôt... 
Nous irons en vacances, soit à 
J'admire Victor Hugo, c'est pourquoi... 
Le temps paraît beau, néanmoins... 
Notre chien n'est pas méchant, par conséquent... 
 
PASSAGE DE LA JUXTAPOSITION A LA COORDINATION 
 
3. Faites apparaître le rapport sous-entendu par la juxtaposition à l'aide de conjonctions de coordination. 
 
Lisez ce livre : il est très intéressant – 
Il était tard; il devait finir son travail – 
Vous ne travaillez pas : vous échouerez – 
Je ne vous emmène pas, je vais très loin, vous ne pourriez pas me suivre – 
Il était joyeux, il sourit – 
Il sourit, il était joyeux – 
Il pouvait raconter des histoires bien étonnantes, on pouvait le croire, il ne mentait jamais. 
 
4. Même exercice 
 
Il prit son chapeau, sortit sans dire un mot, traversa la chaussée. 
- Il tremblait un peu : il avait peur d'échouer – 
- Il frappa très fort, attendit : personne ne répondit – 
- Tu as droit à une récompense, tu l'auras – 
- Il était riche et puissant : chacun s'inclinait devant lui – 
- Son épée s'était brisée; il saisit son poignard. 
 
Les types de proposition : les propositions subordonnées 
 
1. Les subordonnées sont généralement introduites par un mot de subordination. C'est le cas : 
des subord. conjonctives (conjonct. de subord.) 
des subord. relatives (pronom relatif) 
des subord. interrogatives (mot interrogatif) 
 
2. Certaines propositions sont subordonnées par le sens. Aucun mot de subordination ne les introduit. C'est le cas : 
des subord. infinitives 
(L'infinitif doit avoir un sujet propre) 
des subord. participes 
(Le participe doit avoir un sujet propre) 
3. Les subordonnées exercent dans la phrase les mêmes fonctions que le nom dans la proposition. (retour) 
 
EXERCICES D'APPLICATION 
 
LES SUBORDONNÉES RELATIVES 
 
CONSTRUCTION DE LA PHRASE 
 
1. Choisissez le pronom relatif qui convient. 
 
a) Est-ce dont, que, où ? 
Voici la maison ... je suis né 
Voici la maison ... j'ai acheté 
Voici la maison ... j’ai hérité 
C'est un chien ... j'aime 
C'est un chien ... j'aime la silhouette racée 
C'est un coin de rivière ... j'aime pêcher 
C'est le coin de rivière ... je vous ai parlé 
C'est une rivière ... j'ai traversé en barque 
Voici le tissu ... nous avons acheté et ... nous allons faire un complet. 
 
b) Est-ce lequel, sur lequel, avec lequel, dans lequel, pour lequel ? ( féminin) 
Le pré ............................. nous campons 
La voiture .................................. nous voyageons 
L'entreprise ............................... je travaille 
L'examen ............................ je me prépare 
Le fauteuil ........................... je m'assois 
La chaise ........................... je m'assois 
L'outil .......................... j'ai achevé cette tache. 
 
2. Utilisez le pronom relatif « auquel » en le faisant varier, selon le cas, en genre et en nombre : 
L'homme ......................... je parlais 
Les livres ................... je suis le plus attaché 
Les fleurs ................... vont mes préférences 
La muraille ................................ je me heurtais. 
 
3. Remarque : La subordonnée relative interrompt souvent la principale, surtout lorsqu'elle est rattachée au sujet. 
Ex. : Pasteur, qui fut un grand savant, était modeste. 
Il convient de bien veiller à ce que la principale, ainsi interrompue, se développe normalement ensuite. 
 
Application : Achevez les phrases suivantes et soulignez la principale : 
 
Le parc dont 
L'ami que 
Le village où 
Les fleurs qui 
Le vieil arbre sous lequel 
L'outil grâce auquel 
 
4. Remarque : Un pronom relatif peut avoir toute une proposition pour antécédent. Mais cette proposition est alors résumée par ce. 
 
Ex. : Il souriait, ce qui était rare. 
 
Application : Construisez sur ce modèle 
Vous m'avez écrit, cela m'a fait plaisir 
Tu ne travailles pas et je le regrette 
J'ai voulu terminer ma lecture; ceci m'a contraint à me coucher tard (retour) 
 
1) LES SUBORDONNÉES CONJONCTIVES INTRODUITES PAR « QUE » (complétives)  
 
1) Une scène exposée à l'aide de subordonnées complément d'objet. 
 
a) Après un accident de la circulation une discussion s'engage entre les deux chauffeurs ou entre deux témoins : 
L'un déclare que... 
Il se plaint que ... 
Il regrette que ... 
Il ajoute que... 
 
L'autre prétend que... 
 
Remarque : La conjonction «que » peut remplacer une autre conjonction dont elle évite la répétition. 
 
Application : Quelle est la conjonction ou la locution conjonctive remplacée par « que » dans les phrases suivantes : 
 
Lorsqu'il fait beau et que je suis en vacances, j'aime les longues promenades 
Nous aurons terminé avant que le professeur revienne et qu'il soit l'heure de rendre le devoir. 
 
Remarque : « que » peut parfois remplacer purement et simplement une conjonction. 
 
Ex. : a) S'il crie, c'est qu'il est en colère (c'est parce qu'il est en colère). 
 
b) Qu'il rencontre ses ennemis et il est perdu (=s'il rencontre ses ennemis, il est perdu). (retour) 
 
2) COMPLÉMENT CIRCONSTANCIEL DE TEMPS 
 
Par rapport à l'action de la proposition principale l'action de la subordonnée peut : 
 
a) Avoir lieu en même temps : « Il arriva à l'auberge comme le jour allait se lever. » (retour) 
 
3) COMPLÉMENT CIRCONSTANCIEL DE CAUSE 
 
« COMME ». peut exprimer des rapports différents:  
 
le temps: Il arrivait comme je partais. 
la cause: Comme il fait froid, habillez vous davantage. 
la comparaison : Il se taisait comme s'il était muet. 
 
b) Avoir lieu avant « Dès qu'ils se furent étendus sur l'herbe, ils s'endormirent. » 
 
c) Avoir lieu après « Cloche déguerpissait toujours avant qu'on se fut aperçu de sa présence. » 
 
Construction particulière: un événement dont on note les conséquences. 
 
Ex. : « Quand ils ont aperçu Monsieur le sous-préfet avec sa belle culotte et sa serviette en chagrin gaufré, les oiseaux ont eu peur et se sont arrêtés de chanter, les sources n'ont plus osé faire de bruit, et les violettes se sont cachées dans le gazon ... » 
 
Application: sur ce modèle, achevez les phrases suivantes: 
 
Quand le soleil apparut à l'horizon... 
Quand le professeur entra dans la salle... 
Quand vint le printemps... 
Lorsque Noël arrivait... 
 
La succession rapide de deux actions marquée par « à peine... que... » ou « pas plus tôt... que... ». 
 
Ex. . a) A peine était-il dans son lit qu'il s'endormait, écrasé de fatigue. 
b) il ne fut pas plus tôt assis que la sonnerie du téléphone retentit. 
 
Emploi de « à mesure que... » pour exprimer des actions qui progressent en même temps. 
 
Ex. : A mesure qu'ils s'élevaient au long de la paroi, l'horizon s'étalait plus vaste sous leurs pieds. 
 
Emploi de « chaque fois que... » pour exprimer des actions qui ont lieu en même temps d'une façon habituelle. 
 
Ex. : « Chaque fois que Sophie entendait le bruit d'un équipage, elle se précipitait à Ici fenêtre.» 
 
Application : Indiquez le rapport exprimé par « comme » dans les phrases suivantes : 
 
Il pleure dans mon cœur comme il pleut sur la ville 
Il avait pali soudain comme s'il était malade 
Comme le soir tombait, Compostelle apparut 
Comme il semblait sincère, je l'ai cru. 
 
Achevez les phrases suivantes et analysez les subordonnées : 
 
La moisson est en retard parce que... 
Comme il semblait soucieux... 
Il est inutile de se presser puisque... 
Puisque vous vous taisez... 
 
Emploi de « soit que.... soit que... » pour marquer que l'on hésite entre plusieurs causes possibles. 
 
Ex. : Il ne vint pas ce soir-là, soit que le mauvais temps l'eût décou¬ragé, soit qu'il se fût couché plus tôt que d'ordinaire. (retour) 
 
4) COMPLÉMENT CIRCONSTANCIEL DE CONSÉQUENCE 
 
Remarque: Quand la principale marque une cause, la subordonnée marque Ici conséquence. 
 
Ex. : Il criait fort (cause), de sorte que chacun l'entendit (conséquence). 
 
Complétez les phrases suivantes et précisez ce qu'indique 
a) la principale; 
b) la subordonnée. 
 
Il pleut tellement que... 
Il avait couru au point que... 
Le feu fut allumé, de sorte que... 
Il était tard, si bien que... 
 
Remarque : Le premier mot de certaines locutions conjonctives de conséquence se trouve dans la principale, l'autre dans la subordonnée. 
 
Ex. : « Il rit si fort que Maria pivota sur les talons et lui lança un regard soupçonneux.» (retour) 
 
5) COMPLÉMENT CIRCONSTANCIEL DE BUT 
 
Remarque : Alors qu'en général la conséquence n'est pas recherchée, le but, lui, est une conséquence recherchée, voulue. 
 
Application : Distinguez les subordonnées de conséquence et les subordonnées de but. 
 
Auberge :« La maîtresse de cette auberge était si fort affairée qu'elle suait à grosses gouttes en remuant ses casseroles... 
 
Trois meuniers dans la petite salle appelaient pour qu'on leur apportât de l’eau de vie. » 
 
Achevez par une subordonnée, complément de but : 
 
Je fais provision de bois afin que... 
Il se plaça au dernier rang de manière que... 
Articulez nettement pour que... 
La lampe fut allumée de façon que... 
 
Un but que l'on veut éviter : emploi de « de peur que... ».  
 
Ex. : Le renard: « De peur que les bêtes ne lui échappent, il se hâte de les mettre à mort. » (retour) 
 
6) COMPLÉMENT CIRCONSTANCIEL DE CONDITION 
 
Complétez par une subordonnée marquant la condition et qui sera nécessairement au subjonctif : 
 
Nous achèverons ce travail à l'heure dite pourvu que... 
Le blessé peut être sauvé à moins que... 
Tu réussiras pour peu que... 
Nous partirons en camping à condition que... 
L'incendie sera maîtrisé si ... (retour) 
§§§§§§§§§§§§§§§ 
COMPLÉMENT CIRCONSTANCIEL DE CONCESSION ET DE COMPARAISON 
Analysez les subordonnées dans les phrases suivantes : 
Bien que la tortue soit lente, elle arriva avant le lièvre . 
Tout agile qu'il était, le lièvre ne put rejoindre la tortue. 
Le renard est plus rusé que le loup. 
L'onde était transparente ainsi qu'aux plus beaux jours. 
Si puissant que vous deveniez, restez toujours simple. 
La victime est moins gravement atteinte qu'on l'avait cru d'abord. (retour) 
§§§§§§§§§§§§§§§ 
8) LES SUBORDONNÉES INFINITIVES, PARTICIPES, INTERROGATIVES 
Analysez les subordonnées dans les phrases suivantes : 
a) J'écoute palpiter le vent cependant qu'à la vitre noire toque incessam¬ment une branche de pêcher rose. (Colette). 
b) Je m'amusais à voir, de ma fenêtre, les passants trotter. (Valéry). 
c) Allons voir le matin se lever sur les monts. (T. de Banville) . 
d) Elle entendit grincer la porte du perron. (Mauriac). 
e) L'opération terminée, les garçons causent entre eux. (G. Duhamel). 
f) La pluie ne cessant pas, tout Brest se promenait dans les rues. (P. Mac Orlan). 
g) Le dernier visiteur descendu, une des grues saisit la passe¬relle. (J. Pallu). 
§§§§§§§§§§§§§§§ 
Remplacez les subordonnées relatives par des infinitives 
Ex. Je vois le soleil qui se couche. 
Je vois le soleil se coucher. 
J'entends le chien qui aboie au passage du facteur. 
Je sentais mon cœur qui battait avec force. 
Nous regardions les passants qui se bousculaient sur les trottoirs, les voitures qui se pressaient sur la chaussée et la pluie qui commençait à tomber avec un frais pétillement. 
 
§§§§§§§§§§§§§§§ 
Les propositions subordonnées conjonctives. 
I)Remplacez le groupe nominal surligné par une proposition subordonnée conjonctive : 
1) J’attends son arrivée avec impatience. 
2) Dès la tombée de la nuit, l’humidité envahit la vallée. 
3) Le professeur a été interrompu par l’arrivée tardive de deux élèves. 
4) Penses-tu faire ton jogging malgré le froid. 
5) Les questions posées sur un texte demandent aux élèves des réponses appuyées sur des citations. 
6) Les fourmis n’accumulent pas de provisions en prévision de l’hiver. 
7) Il a bien tort d’attendre de moi la résolution de tous ses problèmes. 
§§§§§§§§§§§§§§§ 
II) Remplacez la subordonnée conjonctive par un groupe nominal. Indiquez auparavant la fonction de la subordonnée : (complément du verbe ou circonstancielle). 
1) Ce promeneur demande que le parc soit interdit aux vélos. 
2) Le Titanic a coulé bien qu’il ait été construit avec des normes de sécurité nouvelles pour l’époque. 
3) N’exigez pas que je me soumette à vos moindres caprices. 
4) Quand la nouvelle a été annoncée, la stupeur fut à son comble. 
5) Une grande fête est prévue en début d’année afin que les nouveaux s’intègrent mieux à l’établissement. 
6) Il a fallu de longues négociations avant qu’un accord soit conclu entre les deux pays. 
7) Je ne m’explique pas pourquoi il est si souvent en retard. 
§§§§§§§§§§§§§§§ 
 
III) Transformez la seconde phrase en subordonnée relative dépendant de la première phrase : 
1) Le collège fait des travaux de rénovation. Ces travaux dureront un mois. 
2) Je suis allée voir le Titanic. Le réalisateur du Titanic est James Cameron. 
3) Le film dure plus de trois heures. Je n’ai pas vu passer ces trois heures. 
4) Je vais aller acheter les cerises. J’ai besoin de cerises pour faire un clafoutis. 
5) J’ai posé un livre sur le fauteuil du salon. Sur le fauteuil, le chat dormait. 
6) Son courage force l’admiration. Il fait preuve d’un grand courage. 
§§§§§§§§§§§§§§§ 
Remplacez les groupes de mots en italique par une subordonnée relative ou conjonctive : 
8) Le temps virant au beau, nous avons décidé de camper. 
9) A cette heure tardive, il ne restait plus dans l’établissement que les élèves finissant leurs dossiers et des professeurs achevant les conseils de classe. 
10) Le dîner fini, les cahiers rangés, mes parents m’envoyèrent au lit. 
§§§§§§§§§§§§§§§ 
Complétez les phrases suivantes de manière à obtenir une subordonnée de ... 
11) Les jeunes gens se mirent à chanter (manière) 
12) (temps)...., je vais travailler de meilleur cœur. 
13) J’aime rêver en voiture (temps) 
14) Nous ne pouvions pas ouvrir la porte (cause) 
15) La situation des jeunes demandeurs d’emploi est assez inquiétante (conséquence) 
16) Une loi vient d’être votée (but) 
17) (condition), je n’aurai jamais choisi ce lieu de stage. 
18) (opposition), il ne se trompe jamais dans ses chiffres. 
19) Un métal paraît (comparaison), qu’il est plus rare. 
20) On ne la reconnaît plus (cause). 
§§§§§§§§§§§§§§§ 
 
1) Elle était grande. 
2) Elle était blonde. 
3) Elle souriait avec amabilité. 
4) Elle était alourdie dans la maturité de la quarantaine. 
5) Elle ne laissait pas apparaître sa crainte. 
6) Sa robe serait tâchée. 
7) Elle fit entrer ses invités. 
8) Le Monsieur et la Dame en manteau de fourrure ouvraient des yeux vagues. 
9) Ils avaient débarqué le matin même du train de Paris. 
10) Ils avaient la face ahurie. 
11) Ils étaient dépaysés. 
12) La Maheude se précipita. 
13) La Maheude offrit des chaises. 
14) Elles refusèrent. 
15) Madame Hennebeau se lassait déjà de son rôle de montreur de bêtes. 
16) Madame Hennebeau se distrayait ainsi de son exil de Paris. 
17) Madame Hennebeau était répugnée par l’odeur fade de misère. 
18) Madame Hennebeau choisissait les maisons de mineurs. 
19) Madame Hennebeau faisait visiter les maisons de mineurs. 
20) Madame Hennebeau répétait des bouts de phrases . 
21) Madame Hennebeau entendait des bouts de phrases. 
Consignes : reliez ces propositions en tenant compte de celles qui sont déjà regroupées en utilisant le maximum de types de propositions (relatives, participiales, conjonctives, infinitives…) et en respectant le sens général. 
De 1 à 3 : corrigez les erreurs, de 4 à 7 : explicitez les relations entre les propositions, de 8 à 14 : construisez une principale et une relative avec les deux propositions, de 15 à 17 : remplacez les participiales par des conjonctives, de 18 à 27 : inventez la suite en tenant compte des circonstances 
1) Grâce au dépeuplement du village, on a pu fermer l’école. 
2) Il apprécie les romans policiers sous prétexte que le suspens y est très grand. 
3) Faute de méchanceté, il a beaucoup d’amis. 
4) Il ne s’en serait pas sorti sans l’aide de ses amis ; cette période de sa vie aurait été encore plus pénible. 
5) Il ne fera pas le trajet en train demain car il est trop chargé ; il y a des rumeurs de grève. 
6) Sabrina est absente. Elle est malade ; elle n’a pas trouvé le lycée. 
7) Il était devenu sourd ; c’était un mélomane ; il a beaucoup souffert de son infirmité. 
8) Les campeurs parvinrent au ruisseau. Le cours du ruisseau se poursuivait sous les pins. 
9) Je vous communique des informations. Je suis sûr de mes informations. 
10) Les misères l’ont rendu morose. Il est accablé de misère. 
11) Monte Cristo est le surnom d’Edmond Dantés. C’est le nom de l’île au trésor. 
12) Mercédes n’imaginait pas son retour. Elle croyait qu’il était mort. 
13) Les élèves ont marché pendant trois heures. Ils n’étaient pas habitué à tant d’efforts. 
14) La ville de Laon est vantée par les guides touristiques. Peu de personnes connaissent la ville de Laon. 
15) Le temps virant au beau, nous avons décidé de camper. 
16) A cette heure tardive, il ne restait plus dans l’établissement que les élèves finissant leurs dossiers et des professeurs achevant les conseils de classe. 
17) Le dîner fini, les cahiers rangés, mes parents m’envoyèrent au lit. 
18) Les jeunes gens se mirent à chanter (manière) 
19) (temps)...., je vais travailler de meilleur cœur. 
20) J’aime rêver en voiture (temps) 
21) Nous ne pouvions pas ouvrir la porte (cause) 
22) La situation des jeunes demandeurs d’emploi est assez inquiétante (conséquence) 
23) Une loi vient d’être votée (but) 
24) (condition), je n’aurai jamais choisi ce lieu de stage. 
25) (opposition), il ne se trompe jamais dans ses chiffres. 
26) Un métal paraît (comparaison), qu’il est plus rare. 
27) On ne la reconnaît plus (cause). 
De 1 à 3 : corrigez les erreurs, de 4 à 7 : explicitez les relations entre les propositions, de 8 à 14 : construisez une principale et une relative avec les deux propositions, de 15 à 17 : remplacez les participiales par des conjonctives, de 18 à 27 : inventez la suite en tenant compte des circonstances. (retour) 
10) Grammaire et Rédaction  
Reconstitution de texte (d'après MAUPASSANT) 
1) Le père Boniface sort de sa maison. 
2) Le père Boniface constate une chose. 
3) La tournée du père Boniface sera moins longue que de coutume. 
4) Le père Boniface ressent une joie vive. 
5) Le père Boniface est chargé de la campagne autour du bourg de Vireville. 
6) Le père Boniface revient le soir d'un pas fatigué. 
7) Le père Boniface se dit une chose. 
8) La distribution sera vite faite. 
9) Le père Boniface pourra flâner un peu en route. 
10) Le père Boniface pourra rentrer chez lui vers trois heures. 
11) Le père Boniface pense une chose. 
12) Le père Boniface a de la chance. 
13) Le père Boniface sort du bourg par le chemin de Sennemare. 
14) Le père Boniface commence sa besogne. 
15) On est en juin. 
16) Le père Boniface est vêtu d'une blouse bleue. 
17) Le père Boniface est coiffé d'un képi noir à galon rouge. 
18) Le père Boniface traverse les champs de colza. 
19) Le père Boniface traverse des champs d'avoine. 
20) Le père Boniface traverse des champs de blé. 
21) Le père Boniface passe par des sentiers étroits. 
22) Le père Boniface est enseveli jusqu'aux épaules dans les récoltes. 
23) La tête du père Boniface passe au dessus des épis. 
24) La tête du père Boniface semble flotter sur une mer calme et verdoyante. 
25) Une brise légère fait mollement onduler cette mer calme et verdoyante. 
Consignes : 
• Rédiger un texte correct en évitant les répétitions par l'usage de pronoms, de synonymes, de conjonctions de coordination et de subordination.  
• Transcrire le texte que vous aurez rédigé au passé, aux temps du récit, en employant correctement le passé simple, l’ imparfait, le plus-que-parfait et le conditionnel présent à valeur de futur du passé.. Allez à la ligne quand le texte passe de la narration à la description.  
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La phrase complexe 
Source : http://www.linguistes.com/phrase/complexe.html 
On appelle phrase complexe toute phrase qui est composée de plusieurs propositions en ce sens qu'elle possède plus d'un verbe conjugué. 
I Typologie des phrases complexes 
Le premier membre de la phrase sera appelé protase et le second membre apodose. 
En syntaxe, le champ des phrases complexe est appelé supraphrastique. Le supraphrastique est au dessus des phrases. 
1. Phrase complexe comprenant deux propositions indépendantes : 
Deux propositions peuvent êtres indépendantes et reliées par la juxtaposition ou la coordination. 
a) juxtaposition 
procédé de mise l'une à coté de l'autre. Implication sémantico-logique. 
• hypotaxe. 
Il est parti, il avait un rendez-vous. (égalité et inégalité) 
• parataxe 
Il est parti, donne-moi une cigarette. (rupture) 
Ces phénomènes ne sont pas syntaxiques mais sémantico-logiques. 
b) coordination :  
j'ai faim donc je mange 
J'ai faim et je mange 
La liste des morphèmes pouvant servir de connecteurs à une coordination est fermée : 
mais ou et donc or ni car 
Dans la plupart des grammaires puis, ainsi et alors ne font pas partie de la liste 
Par ailleurs "ni" est curieux dans cette liste, alors que "soit" qui est également un marqueur dédoublé autour d'un syntagme nominal n'est pas dans la liste 
ni…ni,  
soit…soit. 
2. La subordination 
L'un des membres n'est pas indépendant syntaxiquement et est gouverné par une tête phrastique. 
À l'aide de conjonctions comme qui ou que (ou dérivé de que : ainsi que, parce que, bien que, lorsque...), on introduit un constituant enchâssé à l'intérieur d'une phrase, subordonné à une tête. 
a) La relative (expansion d'un syntagme nominal) 
les pronoms relatifs "qui", "que", "quoi", "dont", "où" sont connecteurs et subordonnants.  
Ce qui compte ce n'est pas la fonction du relatif mais l'antécédent. 
L'homme qui avait un chapeau melon. 
"l'homme" peut faire phrase (P est une proposition indépendante) 
"avait un chapeau melon" (q est subordonné à une tête). Il s'agit d'une contrainte syntaxique.  
La relative peut avoir des fonctions grammaticales diverses : 
o attribut :  
folle que tu es 
Bien malin qui trouvera la solution 
o objet :  
Choisissez qui vous voudrez. 
La bicyclette que tu désirais. 
o complément du nom :  
l'aventure dont je parle 
la chanteuse dont la voix me plait 
o complément indirect d'objet ou d'attribution :  
l'homme à qui je rends visite 
o complément circonstanciel de lieu :  
l'homme chez qui nous sommes. 
o complément. circonstanciel de temps :  
du temps où j'étais jeune 
Par ailleurs les relatives peuvent avoir plusieurs sens marqués par des pauses à l'oral et des virgules à l'écrit. 
o Relative déterminative 
Ma tante qui vit à Toronto est venue me voir. 
(Celle de mes tantes qui vit à Toronto -> information connue) 
o Relative explicative 
Ma tante, qui vit à Toronto, est venue me voir. 
(Je n'ai qu'une tante et je vous informe qu'elle vit à Toronto -> information nouvelle) 
b) La complétive (expansion du syntagme verbal)  
Hors situation, construction d'un texte détaché avec structures complètes à discours détaché : Explication, description. (expansion du syntagme verbal introduit par un dérivé de que, et ayant des conséquences sur toute la phrase) 
Dans : 
Je pense qu'il viendra 
"il viendra" est subordonné syntaxiquement et sémantiquement à "je pense" 
Dans le cas d'une complétive comme : 
je considère que tu devrais y aller. 
du point de vue sémantique c'est p qui est subordonné à Q étant donné que "tu devrais y aller" peut faire phrase, mais pas "je considère". Cependant, en syntaxe, on postule que tout ce qui suit "que" est subordonné à la proposition principale qui sert de protase. 
C) la circonstancielle (expansion de la phrase)  
Une proposition circonstancielle est introduite par une conjonction de subordination (ou une locution conjonctive) (comme, puisque, si, quoique, quand, lorsque, 
parce que, au cas où, avant que, après que…). Elle peut marquer :  
• la condition  
Si tu venais plus souvent, tes amis seraient heureux. 
• la manière  
Nous nous parlons comme si nous nous connaissions depuis toujours. 
• le lieu  
Où qu'ils soient, je les trouverai. 
• la cause  
Je ne prendrai pas de dessert parce que je n'ai plus faim.  
• le temps  
Je t'appellerai dès que j'arriverai.  
• la concession  
Quoiqu'il soit sympathique, je n'ai pas confiance en lui  
• la conséquence  
Il pleut, si bien que je ne vais pas sortir.  
• le but  
Je vais t'aider afin que tu puisses finir à temps.  
On aurait cependant tort de croire que la phrase complexe correspond toujours à une amplification du syntagme de base et que ses constituants sont toujours remplaçables par un syntagme nominal, adjectival ou prépositionnel. En effet dans la proposition la notion est affublée de caractéristiques locatives, temporelles et aspectuelles non présentes dans le syntagme simple. 
C'est un homme qui a du talent mais qui s'en sert mal. 
C'est un homme talentueux. 
* C'est un homme talentueux mais qui s'en sert mal. 
Nous souhaitons qu'il pleuve longtemps. 
Nous souhaitons la pluie. 
* Nous souhaitons la pluie longtemps. 
J'irai te voir dès que la nuit sera tombée sur la ville. 
J'irai te voir à la nuit tombée. 
* J'irai te voir à la nuit tombée sur la ville. 
Soulignons que, du point de vue énonciatif, les phrases complexes relèvent d'une construction en discours détaché renvoyant généralement à une explication ou à une description hors situation énonciative. 
II Le discours rapporté 
Le discours rapporté consiste, pour l'énonciateur, à citer les propos ou les pensées d'un autre énonciateur hors situation.  
Seul deux degrés d'enchâssement sont possibles : 
Pierre m'a dit que Marie lui a raconté ce qui s'était passé 
Selon son degré de prise en charge des propos ou des idées de l'autre, l'énonciateur utilisera divers moyens syntaxiques : 
1. Citation directe : 
Le style direct permet de rendre compte et de rapporter des propos sans s'impliquer du point de vue de la prise en charge. Pour ce faire il utilise la juxtaposition. 
Il a dit : « Il n'est pas beau, ton dessin !». 
2. La citation indirecte 
Par la citation indirecte l'énonciateur s'implique plus sur sa prise en charge les propos rapporté. Le moyen syntaxique utilisé est la subordination : 
Il prétend qu'il viendra.  
(mais, le connaissant, je ne pense pas qu'il viendra -> prise en compte) 
Pierre m'a annoncé qu'on va partir. 
(prise en charge) 
Prendre en charge, c'est dire ce qu'on considère ou donne comme vrai. Notons que le mensonge est toujours possible même si les faits sont donnés comme vrais. La prise en charge peut être simulée. 
Le rapport entre style direct et style indirect est en fait la possibilité de jouer sur la prise en charge. 
3. Le discours intérieur libre 
Il s'agit d'un effet de style introduit dans les romans au XIXe siècle. 
On introduit dans le texte un élément mimant l'échange dialogique. Il y a une combinaison entre le style indirect et l'évocation d'un dialogue ou d'un monologue intérieur. Il n'y a pas de prise en charge de la part de l'auteur-énonciateur. 
Le moyen syntaxique utilisé est alors la phrase simple ou la juxtaposition de phrases simples : 
C'était décidé, il en avait assez, il ne la reverrait plus ! 
© Henriette Gezundhajt, Département d'études françaises de l'Université de Toronto, 1998-2004 
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Source : http://www.ralentirtravaux.com/lettres/cours/phrase-simple-phrase-complexe.php 
De la phrase simple à la phrase complexe 
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Plan du cours : 
• I - Différence entre phrase simple et phrase complexe 
• II - La phrase complexe 
o 1° La juxtaposition  
o 2° La coordination 
a) Les conjonctions de coordination 
b) Les adverbes 
c) L’emploi des conjonctions de coordination 
• III - La subordination 
o 1° Les pronoms relatifs 
o 2° Les conjonctions de subordination 
o 3° Faire la différence entre un pronom relatif et une conjonction de subordination 
a) Le pronom relatif 
b) La conjonction de subordination 
I - Différence entre phrase simple et phrase complexe 
Une phrase simple ne contient qu’un seul verbe. On parle alors de proposition indépendante : 
Il arriva dans cette ville immense par l’ancienne entrée. 
Une phrase contenant plusieurs verbes est une phrase complexe : 
Il s’aperçut que la dame, qui avait commencé par lui demander tendrement des nouvelles de son mari, parlait encore plus tendrement à un jeune mage. 
Si une phrase n’a pas de verbe, on parle de phrase nominale ou averbale : 
Étonnante ville ! 
II - La phrase complexe 
Chaque partie de la phrase complexe s’appelle une proposition : 
Ensuite on vint poser un mort dans cette ouverture, et on remit la pierre par-dessus. 
Première proposition Deuxième proposition 
Chaque proposition s'organise autour d'un noyau constitué par le verbe. 
Les propositions d’une même phrase peuvent être soit juxtaposées, soit coordonnées, soit subordonnées. 
1° La juxtaposition 
Deux propositions sont unies par un simple signe de ponctuation (virgule, point-virgule, deux points). Le lien qui unit ces deux propositions est alors implicite : 
Il était passait pour riche, il était pauvre en réalité. 
En d’autres termes, ce n’est pas parce qu’aucun mot ne signifie explicitement le lien logique entre les deux propositions qu’il n’existe pas. On pourrait d’ailleurs facilement le rajouter : 
Il était passait pour riche, mais il était pauvre en réalité. 
2° La coordination 
Un mot coordonnant - une conjonction de coordination ou un adverbe - exprime explicitement la relation entre les deux propositions. 
Ensuite, on vint poser un mort dans cette ouverture, et on remit la pierre par-dessus. 
Ensuite, on vint poser un mort dans cette ouverture, puis on remit la pierre par-dessus. 
a) Les conjonctions de coordination 
mais, ou, et, donc, or, ni, car 
b) Les adverbes 
Les adverbes permettent d’exprimer la relation logique entre deux propositions (ainsi, aussi, en effet, par conséquent, au contraire, d’ailleurs... ). Ils sont très utilisés dans l’argumentation. Ils indiquent également une progression dans le texte (premièrement, d’abord, ensuite, puis, enfin, finalement... ). 
c) L’emploi des conjonctions de coordination 
- mais exprime l’opposition : Ce lettré fuyait toujours la foule mais connaissait les hommes. 
- ou exprime l’alternative : Montrez-moi patte blanche, ou je n’ouvrirai point. 
- et exprime l’addition : Ituriel est un génie de premier rang et il a le département de la haute Asie. 
- donc exprime la conséquence : Vous avez vu notre armée, donc vous savez que nos jeunes officiers se battent très bien. 
- or introduit un nouvel argument ou une nouvelle idée importants pour la suite du raisonnement ou du récit : Le petit chaperon rouge prit le chemin de la forêt, or le loup y rôdait. 
- ni généralement répété exprime l’alternative (c’est l’équivalent négatif de « et ») : Il ne pensait pas qu’il viendrait ni qu’il serait accompagné. 
- car exprime la cause, une explication voire une justification : Le repas fini, chacun d’eux s’en alla car pas un ne pouvait souffrir l’autre. 
III - La subordination 
Lorsqu’une proposition a une relation de dépendance à une autre proposition, on parle de subordination : 
Il rencontra l’armée persane qui allait combattre l’armée indienne. 
Dans cet exemple, la proposition « qui allait combattre l’armée indienne » est dite proposition subordonnée, car elle est dépendante de la première proposition que l’on appelle proposition principale. En effet, elle ne peut exister toute seule ; on ne peut pas dire « qui allait combattre l’armée indienne » tout seul, sans la première proposition (« Il rencontra l’armée persane »). 
Une proposition subordonnée peut être reliée à la proposition principale soit par un pronom relatif soit par une conjonction de subordination. 
1° Les pronoms relatifs 
Qui, que, quoi, dont, où sont les principaux pronoms relatifs. Il faut ajouter à cela les pronoms relatifs composés lequel, laquelle, lesquel(le)s parfois précédés de la préposition de (duquel, desquels) ou à (auquel, auxquel(le)s). 
2° Les conjonctions de subordination 
On trouve essentiellement la conjonction de subordination que ainsi que toutes les conjonctions contenant que (si bien que, bien que, dès que, alors que, tant que, parce que, puisque, pour que, quoique, avant que, après que... ). Les autres conjonctions de subordination sont quand, comme et si. 
3° Faire la différence entre un pronom relatif et une conjonction de subordination 
a) Le pronom relatif 
Le pronom relatif reprend un nom. C’est la raison pour laquelle on le trouve souvent après un nom : 
L’antichambre était remplie de gens qui se plaignaient. 
Le pronom relatif reprend le nom « gens » (que l’on appelle alors l’antécédent). 
b) La conjonction de subordination 
La conjonction de subordination est souvent placée après un verbe : 
Il dit que la guerre est déclarée. 
La proposition subordonnée introduite par une conjonction de subordination est dite complétive, car elle complète le verbe à la manière d’un COD. 
Parfois la conjonction de subordination exprime une circonstance (de temps, de cause... ) : 
Il était plongé dans ces idées funestes, quand il se présenta à la porte un homme grave. 
La proposition subordonnée introduite par une telle conjonction de subordination est dite circonstancielle (ici de temps) à la manière d’un complément circonstanciel. 
À lire également : 
• Introduction à la phrase complexe 
• Les propositions subordonnées 
• La phrase simple 
 
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Argumenter , 
L'ARGUMENTATION.
 
Source : http://ebooks.unibuc.ro/lls/MarianaTutescu-Argumentation/53.htm 
 
1. L'ARGUMENTATION est basée sur l'acte de discours CONVAINCRE (persuader, faire croire). Ce type textuel / discursif vise à emporter l'adhésion des destinataires ou sujets argumentés aux thèses qu'on présente à leur assentiment. Il conduit donc foncièrement vers une conclusion.  
Les participants aux macro-actes de discours qui forment le type argumentatif (DA) sont l'ARGUMENTATEUR (ou le sujet argumentant) et l'ARGUMENTAIRE (ou le sujet argumenté).  
DA  
X ———————————————> Y  
ARGUMENTATEUR ARGUMENTAIRE en t0  
Une argumentation est un « type de discours qui vise à modifier les dispositions intérieures de ceux à qui il s'adresse (les argumentés) » - écrit M. CHAROLLES (1979: 55 - 75).  
La schéma général du texte argumentatif pourra être:  
Prémisse / Argument (s) / (Alors) – Conclusion / Thèse  
Ce schéma n'est pourtant pas canonique du point de vue séquentiel: la thèse peut se trouver en fin ou au début du texte, cette thèse peut être explicitée ou implicite, l'ordre des arguments peut varier, etc. Le texte argumentatif a une structure enthymémique.  
Un texte / discours argumentatif repose sur un ensemble syntactico-sémantique de schèmes argumentatifs. Sa structure logico-déductive, faite de raisonnements argumentaifs, est étroitement liée à sa dimension perlocutoire. Soit la classique pensée de PASCAL:  
(1) L'homme n'est qu'un roseau, le plus faible de la nature; mais c'est un roseau pensant. Il ne faut pas que l'univers entier s'arme pour l'écraser: une vapeur, une goutte d'eau, suffit pour le tuer. Mais, quand l'univers l'écraserait, l'homme serait encore plus noble que ce qui le tue, parce qu'il sait qu'il meurt [...] .  
Toute notre dignité consiste donc en la pensée. C'est de là qu'il faut nous relever et non de l'espace et de la durée, que nous ne saurions remplir. Travaillons donc à bien penser: voilà le principe de la morale.  
On y remarque l'enchaînement logique des propositions qui forment un schéma justificatif aboutissant à une conclusion générale.  
La prémisse l'homme n'est qu'un roseau, le plus faible... se voit corrigée par mais c'est un roseau pensant, proposition introduite par le connecteur argumentatif mais, de nature à instaurer déjà le schéma argumentatif du texte, sa valeur polémique. La polyphonie se fait voir dès ce premier schéma, puisque l'énonciateur de la proposition l'homme n'est qu'un roseau, s'il n'est pas totalement différent du locuteur, il marque en tout cas un dédoublement des instances ou voix énonciatives. Avec la proposition Il ne faut pas que l'univers entier s'arme pour l'écraser... commence la justification de la thèse centrale: faiblesse physique de l'homme doublée de la force de sa pensée. L'argumentation par l'exemple: une vapeur, une goutte d'eau suffit pour le tuer crée un schème argumentatif orienté vers la conclusion « l'homme est faible physiquement ». Un second mais, de réfutation et compensatoire, cette fois-ci, introduit la conclusion: « l'homme est fort par sa pensée »: Mais quand l'univers l'écraserait, l'homme serait encore plus noble que ce qui le tue, parce qu'il sait qu'il meurt. La séquence explicative parce qu'il sait qu'il meurt est la justification causale de la puissance spirituelle de l'homme.  
La conclusion générale du texte, la thèse du plaidoyer est que toute la dignité de l'homme consiste en la pensée. Donc, connecteur conclusif, marqueur d'un acte d'inférence, témoigne explicitement de la clôture du texte, de sa visée actionnelle et perlocutionnaire. La valeur morale du discours, sa conclusion argumentative finale, son inférence didactique sont clairement exprimées dans la dernière proposition:  
Travaillons donc à bien penser: voilà le principe de la morale.  
L'argumentation est ainsi étroitement liée à une joute polémique, argument pour et argument contre se marient harmonieusement.  
2. Le type argumentatif apparaît surtout dans le discours de propagande, les discours politiques et syndicaux, le discours juridique, la publicité, la vie quotidienne.  
C'est que - comme le note P. OLÉRON - l'argumentation fait partie de notre vie quotidienne. « Il n'est guère de pages d'un journal, de séquences à la radio ou à la télévision qui n'exposent ou ne rapportent les arguments d'un éditorialiste, d'un invité, d'un homme politique, d'un auteur, d'un critique... Les textes ou présentations explicitement publicitaires argumentent pour justifier l'achat ou la consommation d'une marchandise ou de quelque produit culturel. À l'égard de ceux-ci, des magazines ou des chroniques spécialisées se livrent à des examens critiques qui font apparaître qualités ou faiblesses et incitent à les adopter ou les rejeter. Et même la description d'événements, voire la présentation d'images sont parfois des arguments implicites en faveur de thèses que l'habileté de leurs défenseurs conduit ici à ne pas démasquer davantage.  
Chacun de nous, par ailleurs, à divers moments, en diverses circonstances, est amené à argumenter, qu'il s'agisse de plaider sa cause, de justifier sa conduite, de condamner ou de louer amis, adversaires, hommes publiques ou parents, de peser le pour et le contre d'un choix ou d'une décision. Et il est la cible d'arguments développés par d'autres dans les mêmes contextes, sur les mêmes sujets (P. OLÉRON, 1983: 3 - 4).  
Le discours argumentatif sous-tend tous les autres types de discours: narratif, explicatif, descriptif, conversationnel, injonctif, figuratif. Nous concevons donc le discours argumentatif comme prototypique. Cette hypothèse sera défendue dans le chapitre suivant.  
 
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Le texte : généralités 
Source : http://www.atelier-francais.be/langages/textes/textegeneralites
 
Aspects 
Un texte présente plusieurs aspects : 
• Un aspect matériel : un texte est long ou court, en vers ou en prose, complet ou lacunaire, avec ou sans titre, … 
• Un aspect verbal : un texte est écrit ou oral, c’est la mise en œuvre d’une langue ; pour comprendre un texte, nous devons comprendre la langue dans laquelle il est écrit. 
• Un aspect sémantique : un texte a du sens, il ne suffit pas de déchiffrer les mots, il faut pouvoir les comprendre pour accéder au sens du texte. 
• Un aspect pragmatique : un texte a une fonction, une utilité. 
• Un aspect symbolique : un texte fournit des indications sur les codes d’une culture. 
Structure 
Chaque texte possède également sa propre structure. La structure d’un texte, c’est la manière dont il est construit et organisé, tant sur le plan formel que linguistique. 
Type 
Analyser les aspects et la structure d’un texte permet d’identifier son type. Chaque type de texte renvoie à des fonctions différentes : raconter, informer, convaincre, décrire, faire agir, … Un même texte peut recouvrir plusieurs fonctions. 
Genre 
Enfin, un texte appartient à un ou plusieurs genres. Le genre d’un texte est une catégorie à laquelle appartient ce texte en fonction de son fond et de sa forme : la fable, le conte, la nouvelle, le roman, la poésie, le théâtre, … mais aussi le fantastique, le policier, etc. 
 
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1-Pour trouver le complément d'objet direct -COD-d'un verbe,on pose la question QUI ? ou QUOI ? après le verbe. 
2-Pour trouver le complément d'objet indirect -COI- d'un verbe, on pose la question À QUI ? À QUOI ? De QUI ou De Quoi ? après le verbe. 
II-Exemples : 
1-Je me souviens de cette histoire. COI 
Explication :Je me souviens de quoi?→de cette histoire 
2-Pierre fait son exercice de français. COD 
Explication : Pierre fait quoi? → son exercice de français 
III-EXERCICE 
Indique si les mots en gras sont COD ou COI 
1- Il a demandé l’adresse (à son voisin). ... 
2- Vous lui écrirez. ........... 
3- Il commence à me fatiguer. ...... 
4- Tu ouvres tes cadeaux avec joie. ........ 
5- Nous leur apportons toujours (une surprise). .......... 
6- Prête-(moi) ton livre. ............. 
7- Donne- lui (la réponse). .......... 
8- Ils les rencontrent tous les jours. ......................... 
9- Julien obéit toujours à ses parents. ........... 
10- Elle préfère jouer. ............ 
 
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Modifié en dernier lieu le 17.03.2024
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